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Gillou a écrit :NOMBRE DE VICTOIRES EN CDM, WCH, JO (HORS RELAIS)
DAMES
1 Magdalena Forsberg SWE 42
2 Magdalena Neuner GER 34
3 Darya Domracheva BLR 33 -> 2 Darya Domracheva BLR 34Sa victoire sur la mass start de Tyumen n'a pas du être ajoutée
C'est corrigé, merci.
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Les principales progressions de la saison passée chez les femmes :
http://www.ski-nordique.net/biathlon-ha … 72348.html
(Merci à maybebi)
Since 2014-2015.
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Copié/collé de mes posts du topic Oberhof 2019/2020, qui concernent l'évolution des athlètes par rapport à la saison dernière.
Il pourra être intéressant de refaire ce travail en fin de saison pour voir si les tendances après trois étapes se sont confirmées ou non. Et aussi pour les saisons futures...
_______________________________
Je profite de la pause de Noël pour faire un bilan après ces trois premières étapes de compétition. J'ai fais une petite étude pour mieux se rendre compte de l'évolution des athlètes par rapport à la saison dernière, et essayer de comprendre l'évolution du classement général.
Pour cela, j'ai étudié les performances en ski et au tir de chaque athlète par rapport à la saison dernière, sur un sprint de 10 km pour les hommes, et un sprint de 7.5 km pour les femmes.
Méthode utilisée (allergiques aux chiffres s'abstenir )
Ici, je vous explique (enfin j'essaie ) comment j'ai procédé, en espérant que ça soit clair.
Partie ski
C'est la partie la plus délicate
Pour estimer le temps perdu via la partie ski, j'ai utilisé les données du site ukrainien. Il donne le temps moyen perdu par km sur les sprints. Seulement, ces données sont calculées par rapport au meilleur skieur du plateau, en l’occurrence Johannes Boe. Hors celui-ci a perdu un peu de vitesse à ski en ce début de saison. En effet, le datacenter de l'IBU donne -5% cette saison contre -6% la saison dernière.
Cette dernière donnée signifie que cette saison, il skie 5% plus vite que la vitesse moyenne du plateau. En exploitant les temps de ski des sprints sur le datacenter, j'ai estimé la vitesse moyenne à 25 km/h. En réalité, ça peut être plus ou moins selon la difficulté des pistes, mais j'ai pris 25 pour une question de praticité. De toute façon, je ne cherche pas à avoir une précision absolue.
Tout cela m'a permis de calculer le retard du Johannes v2019 par rapport au Johannes v2018. J'ai obtenu 13 secondes (sans doute surévalué), ce qui signifie que cette année, Johannes a besoin de 13 secondes de plus en ski pour boucler son sprint.
Grâce à ce résultat, j'ai pu pondérer les retards au km pour la saison 2019/2020 et ainsi avoir une idée plus réaliste de la progression à ski des athlètes. C'est-à-dire que j'ai ajouté 13 secondes aux données fournies par le site ukrainien pour la saison actuelle.
Si je n'avais pas fais ce travail, tout se passerait comme si on ignorait la progression (en l’occurrence, régression) de Johannes Boe, vu que tout est basé sur lui. On aurait donc des résultats faux.
Partie tir
Pour essayer de quantifier le temps gagné/perdu au tir, j'ai procédé comme suit.
Prenons l'exemple d'un biathlète à 90% au tir. Étant donné qu'un sprint est une course à 10 tirs, en moyenne, il terminera la course avec un 9/10 et donc, un tour de pénalité. En considérant qu'un tour de pénalité crée un retard de 25 secondes, un déficit de 10% au tir engendre donc un retard de 25 secondes. J'ai donc considéré que chaque déficit d'1% crée un retard de 2.5 secondes. Encore une fois, certains athlètes parcourent l'anneau de pénalité plus vite que d'autres, mais passons ce détail...
Du coup, si on prend l'exemple d'un athlète qui était à 85% au tir lors de la saison 2018/2019 et qui passe à 90% cette saison, il gagne en moyenne, par rapport à la saison dernière, 5 x 2.5 = 12.5 secondes grâce à ses progrès en tir.
Limites
Plusieurs limites au modèle utilisé. Je ne prends pas en compte les progrès au niveau du temps de tir/pas de tir. Aussi, tous les athlètes n'ont pas disputés le même nombre de course, ce qui peut rendre les données moins fiables. De même, ce dernier point explique pourquoi Fabien Claude ou Dale étaient si loin au classement général la saison dernière, alors qu'ils étaient déjà très performants.
Il y en a certainement beaucoup d'autres
Les résultats
Hommes
J'ai pris en compte les 15 premiers athlètes du classement général final de la saison 2018/2019 et les 15 premiers du classement général actuel.
Pour rappel, les classements généraux 2018/2019 et actuel avec lesdits athlètes :
En vert, les athlètes dont le classement est meilleur que la saison dernière, en jaune, identique et en rouge, moins bon.
Les calculs aboutissent aux deux graphiques qui suivent.
Ce premier graphique décrit les progrès des athlètes en ski et au tir. C'est-à-dire le temps gagné/perdu (en secondes) par rapport à la saison dernière grâce au ski (abcisses ou axe horizontale) et grâce au tir (ordonnées ou axe vetical).
Ce que ce graphique nous dit, c'est que plus on est proche de la gauche du graphique, plus l'athlète à progressé en ski, et plus on est proche du bas du graphique, plus l'athlète a progressé en tir.
Ainsi, si un athlète est sur, ou proche, d'un des deux axes, c'est qu'il n'a pas, ou peu, progressé dans la composante en question. Par exemple, Quentin n'a pas progressé en tir, tandis que Dale n'a pas progressé en ski.
Le deuxième graphique combine les deux composantes ski et tir.
Il ne faut prendre en compte que les ordonnées, la position horizontale des points n'a aucune valeur et permet seulement une meilleure lisibilité.
Plus on est proche du bas du graphique, plus la progression globale de l'athlète est importante.
Quelques enseignements
Emilien propose la meilleure progression par rapport à la saison dernière, avec un gain de 31 secondes sur un sprint de 10 km ! Son passage de la 24e à la 7e place du général est tout sauf un hasard.
A l'inverse, on se rend compte qu'Eder, Peiffer ou Guigonnat ont quand même bien régressé Eder et Guigonnat dans les deux composantes que sont le ski et le tir. Peiffer, uniquement dans la partie ski, mais de façon très importante.
Tarjei a énormément progressé (à 31 ans c'est remarquable !), et se pose en premier candidat au général en cas d'absence prolongée de son frère.
En parlant de son frère, le cas de Johannes est plus délicat. L'analyse semble montrer qu'il n'a pas progressé depuis la saison dernière. Ce qui ne veut pas pour autant dire qu'il a régressé ! Juste qu'il est aussi fort, pas plus pas moins. Seulement, son début de saison à ski n'était pas fantastique (et bien compensé par une progression en tir), mais il a semblé monter en puissance au Grand Bo.
Femmes
La suite du bilan, pour les femmes cette fois, avec pas mal de surprises !
Même type de comparaisons, avec les 15 premières du classement final de la saison 2018/2019 et les 15 premières du classement actuel. Pour les raisons que vous connaissez, j'ai occulté Kuzmina et Dahlmeier, membres du top 15 la saison dernière. Ce qui nous donne l'état des lieux suivants :
A remarquer déjà, Doro est la seule à tenir son rang au classement général. Autrement le reste du top 10 a quasi totalement changé par rapport à la saison dernière ! Seule Öberg a gardé sa place dans ce top 10. Après, c'est évidemment à nuancer, avec la blessure de Fialkova à Östersund et l'absence de Roeiseland au Grand Bornand par exemple.
J'ai utilisé exactement les même méthodes de calcul que pour les hommes. La seule différence est qu'ici la référence du ski, c'est Roeiseland, et que contrairement à son homologue masculin, elle affiche une progression plutôt... très importante. Quand on sait qu'elle était déjà parmi la crême l'an dernier, c'est remarquable.
Dans les chiffres (-4% en 2018/2019, -6% cette saison selon l'IBU), ça donne 21 secondes de moins à ski pour boucler un sprint de 7.5 km. Là encore, je pense que c'est un peu surévalué, mais ça donne toujours une bonne tendance.
Trêve de blabla, maintenant les images !
Quelques enseignements
Les filles ont très bien travaillé cet été ! Quand on voit que seulement 2 athlètes sur les 19 ont régressé en ski (à droite de l'axe vertical sur le premier graphique), c'est qu'on a là du très haut niveau ! Chez les hommes, c'est 15 sur 21 !
Pour continuer sur cette belle lancée, on a plus de 50% des athlètes "étudiées" ici qui ont progressé en ski et en tir (c'est-à-dire dans le quart bas-gauche du premier graphique).
Cela n'aura échappé à personne, la progression à ski de Lena Häcki est fulgurante et à des années lumières des autres ! Oui oui, ce petit point tout seul perdu à l'extrême gauche du premier graphique. Ce qui lui gratifie du même coup la meilleure progression globale, avec un légère amélioration au tir, même si il faut le dire, 76% au tir, ça n'est pas bon.
La reine du Grand Bornand comme on aime la surnommer depuis peu nous gratifie de la meilleure progression au tir. Alliée à une superbe progression en ski (similaire à celle de Roeiseland), Tiril Eckhoff est la deuxième meilleure progression globale. Elle ne va peut-être pas s'arrêter à 4 victoires
Les JuJu affichent une progression très intéressante à ski qui leur permet une bonne progression globale. Par contre ça pèche niveau tir
Concernant Vittozzi, elle montre une régression vraiment similaire à celle d'Antonin, sauf que c'est plus au niveau du tir que du ski pour Lisa. Je suis, malgré tout, bien plus optimiste pour Lisa que pour Antonin.
Un fun fact pour finir, Mironova, Wierer et Davidova ont suivi exactement la même progression en ski et en tir Et Tandrevold n'est pas loin du trio
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J'étais curieuse de savoir l'évolution de Knotten mais en fouillant ses résultats, impossible de juger vu qu'elle avait participé qu'à une seule course individuelle au 1er tiers de la saison la saison dernière
On ne nait pas Breton, on le devient, à l’écoute du vent, du chant des branches, du chant des hommes et de la mer (X. Grall)
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La méthode que j'ai utilisé compare les données des sprints des trois premières étapes de cette saison avec l'ensemble des sprints de la saison dernière. Donc il est possible d'étudier l'évolution d'à peu près tous les athlètes. Après, effectivement, les athlètes ayant participé à peu de courses ont des données moins fiables et les résultats sont donc à prendre avec plus de pincettes.
Sur toute la saison 2018/2019, Knotten a participé à 4 sprints sur 9. Du coup, son évolution donne ça (à superposer avec les graphiques de mon autre post). Plutôt pas mal du tout
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Salut l'équipe!
Vous trouverez en cliquant sur ce lien et pour chaque athlète de l'équipe de France un résumé de son tir à ce stade de la saison. Notez qu'il est possible de trouver quelques coquilles, ça n'est pour le moment qu'une première version que je prends du plaisir à développer mais les données ne sont pas toujours propres, au même titre que les tirs et mes idées!
Ce travail fait partie d'un projet plus général d'analyse de données liées au biathlon, donc je suis preneur de toute critique et commentaire sur le fond et sur la forme, cela me donnera pour sûr de nouvelles pistes à explorer.
En attendant, reposez-vous bien en attendant les Mondiaux, ici à Östersund on commence déjà à prendre les paris!
Crobe
Dernière modification par naimportoù (27-01-2020 10:23:28)
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compliments du BON travail
............. le même pour l'ITALIE ?
Voilà pour vous ilcanzese!
Notez qu'avec de grandes amplitudes dans les temps de tir, certains textes se superposent malheureusement parfois. Je changerai certainement cela prochainement pour rendre le tout plus lisible, mais le plus important est que l'échelle de temps soit respectée (100% de la largeur du document correspond au temps le plus long de l'athlète).
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Comme la saison passée, je me suis penché sur le nombre de points nations que la France perdrait si le biathlète était transparent (ce qui équivaut à comptabiliser les différence de points entre ce biathlète et celui qui fait 4ème). J'ai noté la perte avant les Mondiaux et la perte après les Mondiaux ; j'ai également noté le nombre de courses entre parenthèses où le biathlète rapporte des points nations (top3 de sa nation).
Pour les filles :
- sans Julia Simon : -227pts (7/7) / -248pts (8/9)
- sans Justine Braisaz : -192pts (5/7) / -234pts (7/9)
- sans Anais Bescond : -89pts (4/7) / -110pts (5/9)
- sans Célia Aymonier : -35pts (2/7) -85pts (4/9)
- sans Chloé Chevalier : -37pts (2/7) / -37pts (2/7)
- sans Caroline Colombo : -10pts (1/7) / -10pts (1/7)
Pour les garçons :
- sans Martin Fourcade : -126pts (7/7) / -229pts (9/9)
- sans Quentin Fillon-Maillet : -56pts (6/7) / -141pts (8/9)
- sans Simon Desthieux : -59pts (5*/7) / -59pts (5/9)
- sans Emilien Jacquelin : -35pts (2/7) / -50pts (3/8)
- sans Fabien Claude : -18pts (2*/7) / -58pts (3/8)
- sans Antonin Guigonnat : -0pt (0/7) / -0pt (0/7)
(* : pour l'égalité sur le sprint de Ruhpolding, j'ai comptabilisé les deux comme apportant des points nations ; la perte de points sur cette course est donc de 0 pour Desthieux et Claude.)
Chez les filles on a un groupe de deux incontournables, renforcé par le fait qu'il manque Cheva (par conséquent, le fossé de points s'agrandit). Avant les Mondiaux, l'apport d'une Célia était assez quelconque (comme mini Cheva et Caroline Colombo) en étant seulement deux fois dans le top3 français mais elle a profité des Mondiaux pour scorer pas mal de points sur les deux courses ; à voir sur la fin de saison si elle arrive à se maintenir dans le top3 pour avoir le même apport qu'Anais Bescond ou si elle retombe en dehors du top3.
Côté masculin, on constate que Martin Fourcade reste le lider maximo de l'équipe en étant systématiquement dans le top3 français et en ayant un apport très important. QFM et Simon Desthieux avaient sensiblement le même apport mais l'individuelle ratée de Desthieux a permis à QFM de se détacher. On peut noter que le trio Desthieux/Jacquelin/Claude a sensiblement le même apport même si cela reste à nuancer car Fabien Claude profite aussi de l'indiv raté de Desthieux (l'écart de pts nations entre les deux sur l'indiv est de 40pts) et Emilien Jacquelin non aligné n'a pas pu potentiellement en profiter.
Un petit commentaire spécifique sur Anto dont le bilan chiffré par cette méthodologie est tout pété mais que voulez-vous, dans cette équipe des top10/top15 ne suffisent pas à figurer parmi le top3. Assez dingue de constater que ses résultats individuels seraient primordiaux pour 95% des nations mais n'apportent comptablement rien pour le classement nations.
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En analysant tes stats (gros boulot au passage, bravo) je me suis posé une question sur ma propre compréhension des choses. Quand tu parles des points nations, j'imaginais que tu calculais par rapport au total de la coupe des nations et je me suis rendu compte que non.
Parce que si je me penche sur tes calculs de Fabien par exemple (c'est plus simple). Il ne fait que l'indiv des championnats, course dans dans laquelle il est classé 19e et marque donc 22 points à titre individuel. Simon, 4e français, est 59e et ne marque donc aucun point. La différence devrait donc être de 22 points or tu sembles retenir une différence de 40 pts ce qui correspond à la différence de classement.
Les quotas ne sont pas calculés sur la base de la Coupe des nations ?
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Je ne comprends pas ce que tu souhaite dire. Ce que tu décris correspond à la méthodologie utilisée.
Je me base bien sur les points nations pour calculer ce que l'équipe perdrait en points au classement des nations si le biathlète était non-français.
Du coup, pour l'exemple de l'indiv des mondiaux, on a :
- Fourcade à 160pts
- QFM à 136pts
- Claude à 122pts
- Desthieux à 82pts
Donc si Fourcade était transparent, la France perdrait 78pts (160-82) ; si QFM perte de 54pts (136-82) ; si Claude perte de 40pts (122-82).
Globalement, cette méthode permet de mieux relativiser l'importance de l'apport de chacun en points au classement nation par rapport aux autres . Dans un cas extrême, un biathlète qui fait systématiquement 3ème de sa nation rapporte effectivement des points mais l'importance de ses points est moindre si le 4ème de la nation est systématiquement juste une place après (en gros, c'est le cas des Français lorsqu'on place 4-5 mecs dans le top10). A contrario, le biathlète qui fait systématiquement 3ème rapporte des points qui ont une très grande importance si le 4ème de la nation finit systématiquement 50 places derrière. La limite de cette méthodologie c'est qu'elle ne peut s'appliquer que sur des équipes qui ont une sélection stable (typiquement la France avec les mêmes 6 pour les deux genres) ; par exemple, chez les Norges les résultats seraient tronqués car Johannes a raté des courses et il y a un turn-over assez important chez les jeunes.
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Je ne comprends pas ce que tu souhaite dire. Ce que tu décris correspond à la méthodologie utilisée.
Je me base bien sur les points nations pour calculer ce que l'équipe perdrait en points au classement des nations si le biathlète était non-français.
Du coup, pour l'exemple de l'indiv des mondiaux, on a :
- Fourcade à 160pts
- QFM à 136pts
- Claude à 122pts
- Desthieux à 82ptsDonc si Fourcade était transparent, la France perdrait 78pts (160-82) ; si QFM perte de 54pts (136-82) ; si Claude perte de 40pts (122-82).
Globalement, cette méthode permet de mieux relativiser l'importance de l'apport de chacun en points au classement nation par rapport aux autres . Dans un cas extrême, un biathlète qui fait systématiquement 3ème de sa nation rapporte effectivement des points mais l'importance de ses points est moindre si le 4ème de la nation est systématiquement juste une place après (en gros, c'est le cas des Français lorsqu'on place 4-5 mecs dans le top10). A contrario, le biathlète qui fait systématiquement 3ème rapporte des points qui ont une très grande importance si le 4ème de la nation finit systématiquement 50 places derrière. La limite de cette méthodologie c'est qu'elle ne peut s'appliquer que sur des équipes qui ont une sélection stable (typiquement la France avec les mêmes 6 pour les deux genres) ; par exemple, chez les Norges les résultats seraient tronqués car Johannes a raté des courses et il y a un turn-over assez important chez les jeunes.
Ca y est j'ai compris. En fait je pensais que les points nations étaient le total des points individuels à chaque course, en fait non. Il y a un autre barème, Martin gagne 60 points individuels mais en apporte 160 au classement nation. C'est cet autre barème que je ne connaissais pas.
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Une autre question à laquelle tu vas peut être pouvoir me répondre, au classement du relais homme les norvégiens sont en tête avec 3 victoires et 2 secondes places alors que les français sont seconds avec 2 victoires, 2 deuxièmes et une 3e place.
Si sur le relais du 7 mars prochain à Nove Mesto les français gagnent et les norvégiens font 3e, les deux équipes seront elles considérées ex-equo ?
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Belle analyse
Incroyable ce que les chiffres peuvent révéler. Alors que Martin est parfois qualifié d'être sur le déclin et dépassé par ses coéquipiers, le voir apporter deux fois plus de points que les-dits coéquipiers, avec la densité de l'équipe qu'on connait, ça calme
Après, bien entendu, les points nations ne disent pas tout. Les courses qui rapportent des points nations sont des formats qui correspondent bien à Martin (surtout l'individuel, 1er, 2eme, 1er) et donc booste son apport de points. Les courses en confrontation directe sont moins à son avantage (ex poursuite d'Hochfilzen où il termine 5e Français), au contraire de Quentin ou Emilien qui affectionnent ces formats qui ne rapportent pas de points.
Chez les filles, ce qui me "choque", c'est le caractère indispensable d'une Justine qui apporte une grande part des points alors qu'elle multiplie les contre-perfs (par rapport au potentiel qu'elle a). Ce qui doit bien rehausser ses chiffres sont sa 1ere place sur l'individuel d'Östersund, la 2eme sur le sprint d'Annecy et la 11e place à l'individuel de Pokljuka. En dehors de ça :
Sprint OST : 83e
Sprint HOC : 25e
Sprint OBE : 28e
Sprint RUH : 22e
Sprint ANT : 32e
Individuel ANT : 19e
Ce qui renvoie à la question du relatif faible niveau de l'équipe féminine...
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Une autre question à laquelle tu vas peut être pouvoir me répondre, au classement du relais homme les norvégiens sont en tête avec 3 victoires et 2 secondes places alors que les français sont seconds avec 2 victoires, 2 deuxièmes et une 3e place.
Si sur le relais du 7 mars prochain à Nove Mesto les français gagnent et les norvégiens font 3e, les deux équipes seront elles considérées ex-equo ?
Aucune idée de ce que prévoit le règlement dans un tel cas de figure ; instinctivement je dirais une égalité parfaite.
Belle analyse
Merci
Incroyable ce que les chiffres peuvent révéler. Alors que Martin est parfois qualifié d'être sur le déclin et dépassé par ses coéquipiers, le voir apporter deux fois plus de points que les-dits coéquipiers, avec la densité de l'équipe qu'on connait, ça calme
Après, bien entendu, les points nations ne disent pas tout. Les courses qui rapportent des points nations sont des formats qui correspondent bien à Martin (surtout l'individuel, 1er, 2eme, 1er) et donc booste son apport de points. Les courses en confrontation directe sont moins à son avantage (ex poursuite d'Hochfilzen où il termine 5e Français), au contraire de Quentin ou Emilien qui affectionnent ces formats qui ne rapportent pas de points.
Simple détail sémantique : Martin n'apporte pas deux fois plus de points, c'est juste que le manque à gagner en points nations sans lui est deux fois plus important que les autres
Comme toi, j'ai été étonné du résultat et çà confirme qu'il est trèèèèèèèèès loin d'être sur le déclin. Sans compter, et c'est difficilement chiffrable, qu'il apporte qqch sur les relais tant sur le plan du résultat que sur le plan du conditionnement psychologique de ses coéquipiers (comme un Johannes pour les Norges), qu'il apporte qqch au quotidien dans le groupe de par son professionnalisme et son expérience, qu'il "protège" les autres du battage médiatique en prenant la pression. D'ailleurs, ce qui est à noter c'est que dans cette densité française, Fourcade a toujours fait top3 français sur les sprints et les indivs ; c'est remarquable.
Chez les filles, ce qui me "choque", c'est le caractère indispensable d'une Justine qui apporte une grande part des points alors qu'elle multiplie les contre-perfs (par rapport au potentiel qu'elle a). Ce qui doit bien rehausser ses chiffres sont sa 1ere place sur l'individuel d'Östersund, la 2eme sur le sprint d'Annecy et la 11e place à l'individuel de Pokljuka. En dehors de ça :
Sprint OST : 83e
Sprint HOC : 25e
Sprint OBE : 28e
Sprint RUH : 22e
Sprint ANT : 32e
Individuel ANT : 19e
Ce qui renvoie à la question du relatif faible niveau de l'équipe féminine...
En soit, ce qui fait que Julia et Justine sont nettement indispensables, ce n'est pas tant leurs perfs en elle-même mais plutôt le fait que la 4ème française se classe généralement loin.
Si on prend l'indiv d'Ostersund :
- Justine 1ère à 160pts
- Julia 3ème à 148pts
- mini Cheva 26ème à 115pts
- Célia 59ème à 82pts
La 4ème étant hyper loin, les places sur le podium des 2 Ju revêtent une importance énorme ; si Célia avait fait top30, l'importance relative des places des 2 Ju auraient été moindre.
Les places de 28ème à Oberhof, 22ème à Ruhpolding et 32ème à Antholz permettent à Justine d'être 3ème française ; là où un Antonin qui fait 16ème à Hochfilzen et 13ème à Ruhpolding n'est que 4ème français. On rejoint l'histoire de densité différente entre les deux groupes...
Le phénomène devrait s'estomper avec le retour de Cheva si elle revient à un bon niveau.
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Vingt ans cumulatives (saison 2000/2001 jusqu'à saison 2019/2020) en points IBU (brut)
1. Kaisa Mäkäräinen 10.389
2. Andrea Henkel 9.071
3. Darya Domracheva 8.201
4. Tora Berger 7.406
5. Kati Wilhelm 7.162
6. Olga Zaitseva-Augustin 6.328
7. Marie Dorin-Habert 6.119
8. Martina Beck-Glagow 5.826
9. Magdalena Neuner 5.760
10. Sandrine Bailly 5.638
11. Dorothea Wierer 5.586
12. Anastasiya Kuzmina 5.473
13. Anna Carin Zidek-Olofsson 4.965
14. Valentyna Semerenko 4.920
15. Anais Bescond 4.769
16. Helena Ekholm-Jonsson 4.725
17. Olga Medvedtseva-Pyleva 4.704
18. Laura Dahlmeier 4.638
19. Veronika Vitkova 4.522
20. Gabriela Koukalova-Soukalova 4.482
21. Franziska Hildebrand 4.343
22. Tiril Eckhoff 4.259
23. Viktorya Semerenko 4.224
24. Magdalena Gwizdon 3.925
25. Teja Gregorin 3.885
Vingt ans cumulatives (saison 2000/2001 jusqu'à saison 2019/2020) en points IBU (net)
1. Kaisa Mäkäräinen 10.261
2. Andrea Henkel 8.992
3. Darya Domracheva 8.144
4. Tora Berger 7.332
5. Kati Wilhelm 7.034
6. Olga Zaitseva-Augustin 6.298
7. Marie Dorin-Habert 6.063
8. Martina Beck-Glagow 5.780
9. Magdalena Neuner 5.697
10. Sandrine Bailly 5.595
11. Dorothea Wierer 5.465
12. Anastasiya Kuzmina 5.437
13. Anna Carin Zidek-Olofsson 4.949
14. Valentyna Semerenko 4.917
15. Anais Bescond 4.742
16. Olga Medvedtseva-Pyleva 4.674
17. Helena Ekholm-Jonsson 4.653
18. Laura Dahlmeier 4.638
19. Veronika Vitkova 4.516
20. Gabriela Koukalova-Soukalova 4.377
21. Franziska Hildebrand 4.307
22. Tiril Eckhoff 4.259
23. Viktorya Semerenko 4.224
24. Magdalena Gwizdon 3.919
25. Teja Gregorin 3.883
Vingt ans cumulatives (saison 2000/2001 jusqu'à saison 2019/2020) en courses IBU (brut et net)
1. Magdalena Gwizdon 374 373
2. Kaisa Mäkäräinen 350 339
3. Andrea Henke 326 316l
4. Teja Gregorin 312 311
5. Valentyna Semerenko 255 254
6. Tora Berger 254 249
7. Kati Wilhelm 244 230
8. Darya Domracheva 237 234
9. Anais Bescond 230 228
10. Sandrine Bailly 229 222
11. Olga Zaitseva-Augustin 224 221
12. Marie Dorin-Habert 223 218
13. Veronika Vitkova 223 222
14. Martina Beck-Glagow 222 216
15. Viktorya Semerenko 204 204
16. Dorothea Wierer 203 194
17. Anna Carin Zidek-Olofsson 201 199
18. Franziska Hildebrand 192 187
19. Anastasiya Kuzmina 190 185
20. Olga Medvedtseva-Pyleva 171 167
21. Tiril Eckhoff 167 167
22. Helena Ekholm-Jonsson 159 153
23. Magdalena Neuner 151 146
24. Gabriela Koukalova-Soukalova 127 122
25. Laura Dahlmeier 117 117
Vingt ans cumulatives (saison 2000/2001 jusqu'à saison 2019/2020) en points IBU moyen par course (net)
1. 39,64 Laura Dahlmeier (4.638/117)
2. 39,02 Magdalena Neuner (5.697/146)
3. 35,88 Gabriela Koukalova-Soukalova (4.377/122)
4. 34,80 Darya Domracheva (8.144/234)
5. 30,58 Kati Wilhelm (7.034/230)
6. 30,41 Helena Ekholm-Jonsson (4.653/153)
7. 30,27 Kaisa MÄkäräinen (10.261/339)
8. 29,45 Tora Berger (7.332/249)
9. 29,39 Anastasiya Kuzmina (5.437/185)
10. 28,50 Olga Zaitseva-Augustin (6.298/221)
11. 28,46 Andrea Henkel (8.992/316)
12. 28,17 Dorothe Wierer (5.465/194)
13. 27,99 Olga Medvedtseva-Pyleva (4.674/167)
14. 27,81 Marie Dorin-Habert (6.063/218)
15. 26,76 Martina Beck-Glagow (5.780/216)
16. 25,50 Tiril Eckhoff (4.259/167)
17. 25,20 Sandrine Bailly (5.595/222)
18. 24,87 Anna Carin Zidek-Olofsson (4.949/199)
19. 23,03 Franziska Hildebrand (4.307/187)
20. 20,80 Anais Bescond (4.742/228)
21. 20,71 Viktorya Semerenko (4.224/204)
22. 20,34 Veronika Vitkova (4.516/222)
23. 19,36 Valentyna Semerenko (4.917/254)
24. 12,49 Teja Gregorin (3.883/311)
25. 10,51 Magdalena Gwizdon (3.919/373)
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Ces statistiques sont très intéressantes
Une surprise pour moi est que Marie Dorin soit légèrement au-dessus de Sandrine Bailly, bien que celle-ci ait remporté presque 3 fois plus de victoires et un gros globe face à patrouille allemande de l'époque Kati Wilhelm - Martina Glagow - Andrea Henkel
Et Anais Bescond n'est pas si loin du fait de sa régularité, un peu devant les jumelles Semerenko, elles aussi très régulières depuis une dizaine d'années
Ensuite on voit bien la domination des Laura et Magdalena durant leurs très courtes carrières
Enfin cela met aussi en évidence les très longues carrières au sommet de Kaisa et d'Andrea Henkel
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Super boulot, avec encore une fois beaucoup de surprises.
Je ne suis pas surpris de voir les deux Allemandes au sommet tant elles ont dominé. Par contre je ne m'attendais pas à voir Gabi si haut
Impressionnant aussi le fossé d'environ 4 pts entre la 2e et la 3e place, puis entre la 4e place et la 5e, alors qu'après, le ratio baisse de manière régulière jusqu'à la 19e place. Ça montre aussi la classe d'écart qu'il y a entre les 4 premières et le reste. J'ajouterai Kaisa à ce groupe, qui "paye" sa longue carrière.
En effet, ces chiffres sont aussi à mesurer, plus une carrière est longue, plus il sera compliqué de figurer haut dans ce classement. Exemple parfait de Kaisa, qui sur ses dernières années a eu plus de mal et a donc fait baisser son ratio pts/course. Partir au sommet, comme l'ont fait les 4 premières du classement, garantie un excellent ratio.
Il serait donc intéressant de le corréler à autre chose, peut-être prendre uniquement les résultats des 4/5 meilleures années ? Je ne sais pas, à méditer...
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