#361 14-12-2025 11:16:04

Abyss
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Re : tout sur les sports mécanique 2013 a OOOO et OO

La saison 2025, qui s'est terminée il y a une semaine alors qu'une des poursuites suédoises se courrait (ainsi le Grand Prix d'Abu Dhabi a eu ma préférence, surtout vu l'issue incertaine qu'il offrait) devait voir un nouveau champion du monde et un pilote McLaren rafler le titre, et cela n'a pas loupé.

Mais ça n'a pas été si facile que ce que la première moitié de cette saison de 24 courses, appartenant véritablement à l'écurie britannique et à ses pilotes Lando Norris et Oscar Piastri, ne tolérant que 3 victoires de la concurrence (2 de Max Verstappen, dont celle d'Imola marquée par un fantastique départ depuis la première ligne aux côtés de Piastri, et 1 de la Mercedes du Britannique George Russell, nouveau leader de l'écurie allemande après le départ de Lewis Hamilton pour Ferrari), pouvait laisser croire.

En effet, alors que l'épreuve à domicile du quadruple champion du monde voyait Piastri l'emporter devant ce dernier après un abandon malheureux de son coéquipier sur fuite d'huile, reléguant Norris à 34 points et le tenant du titre à 104, Monza, marquée par un imbroglio côté McLaren (alors que Norris roulait en deuxième place derrière Verstappen et devant son adversaire et coéquipier, le dernier arrêt du Britannique s'est mal passé, permettant à Piastri de récupérer la deuxième place, l'écurie de Woking, soucieuse d'apporter le maximum d'équité à ses pilotes, a alors demandé à l'Australien, pourtant large leader et semblant aux prises avec Norris seul pour le championnat, de laisser passer ce dernier, ce qu'il fit à contrecœur), a amorcé le retour du Néerlandais et de Red Bull, désormais menée par le Français Laurent Mekies après le renvoi du directeur historique Christian Horner (officiellement pour résultats insuffisants, mais une affaire extra-sportive avait éclaté l'année précédente), au championnat.

Si on pouvait en effet penser que l'impuissance des voitures papayes en Italie n'allait être que la dernière « contre-performance » de la saison après le Canada, où seul un podium aurait pu être envisageable au maximum, beaucoup des courses suivantes furent à l'avantage du Taureau Rouge et de son pilote vedette, à commencer par celle de Bakou, marquée par un ratage monumental de l'équipe de Woking (un Piastri jusqu'alors quasi irréprochable et encore très solide leader du championnat, se sera crashé en qualifications et en course, cela dès le premier tour et après avoir copieusement manqué son envolée depuis la 9ème place, son coéquipier ne faisant guère mieux en ratant sa dernière tentative de tour rapide et ne terminant que 7ème, sa place de départ).

S'il est vrai que Red Bull ne l'a pas emporté à Singapour, McLaren, qui aura vu un premier tour très musclé entre ses pilotes, non plus (ce qui ne l'a pas empêchée de rafler le titre constructeurs à 6 courses de la fin de la saison), permettant à Russell et Mercedes de gagner une dernière fois en 2025. Le Taureau Rouge corrigera le tir à Austin, où la course sprint (mini courses occasionnelles trois fois moins longues que les Grands Prix standards) aura vu une incompréhension entre les voitures papayes, s'auto-éliminant dès le premier tour. La course standard aura vu Norris peiner à se débarrasser de la Ferrari de Charles Leclerc pour la deuxième place, loin derrière Verstappen de toutes façons.

Mexico et São Paulo voyaient un sursaut de l'écurie tenante du titre constructeurs, enfin surtout du côté de Norris, vainqueur et reprenant les reines du championnat, Piastri, en difficulté depuis l'épreuve azérie, peinait en effet toujours à trouver une solution, en témoignait son accident lors de la course sprint proposée au pilotes en terre brésilienne, certes sur piste humide, mais quatre mois plus tôt, sur les terres de son coéquipier, à Silverstone, l'Australien avait montré que la pluie n'était pas un paramètre spécialement handicapant pour lui, semblant réussir à conquérir une facile victoire avant un autre imbroglio avec la voiture de sécurité.

Las Vegas voyait une victoire sans concurrence de la Red Bull n°1, Norris et Piastri devant se contenter des deuxièmes et quatrièmes places, avant une disqualification pour usure excessive des patins arrière ! À deux Grands Prix de la fin, Verstappen revenait en dessous de la course d'écart, une finale à trois se dessinait à Abu Dhabi !

Le Grand Prix du Qatar, qui partait pourtant pour indiquer qu'il est bien beau de rêver mais que jamais personne n'a été sacré champion du monde en ayant compté 104 points de retard (soit plus de 4 courses) à 9 courses de la fin (une Coupe du Monde de biathlon, oui, mais pas un titre de champion du monde de Formule 1 big_smile), a donné une autre occasion à Verstappen de se rapprocher après un cafouillage sur la stratégie d'arrêts aux stands côté McLaren, gâchant une probable victoire fort bien venue de Piastri.

Il y a une semaine, nous entamions donc ce dernier Grand Prix avec Norris leader pour 12 points face à Verstappen et 16 face à Piastri. Vu la tournure incroyable qu'a pris la saison, tout espoir était permis quelque soit le camp, mais une course sans gros accroc aura vu Verstappen, pourtant vainqueur encore une fois, échouer pour deux points, Norris terminant troisième derrière son coéquipier qui aura tenté de sauver l'honneur en le dépassant autoritairement dans les premiers tours.

2025 a vu également d'autres attractions, comme la première saison de Lewis Hamilton hors du giron Mercedes, et qui s'est soldée par une très regrettable première saison sans podium (si son temps à s'adapter au microcosme Ferrari peut être à blâmer, c'est une voiture imprévisible et moyenne pour les standards de la Scuderia, en témoigne Charles Leclerc, qui devrait plus porter le chapeau), le tant attendu premier podium de Nico Hülkenberg après 15 ans de Formule 1 à Silverstone, Williams reprenant des couleurs avec son nouveau duo Alex Albon / Carlos Sainz Jr., et la découverte du jeune français Isack Hadjar, meilleur rookie de la saison avec le très jeune italien de Mercedes Andrea Kimi Antonelli, et auréolé d'un podium en terre néerlandaise.

Hadjar rejoindra d'ailleurs Max Verstappen chez Red Bull, mais tant que l'on ne sait pas où se situera l'écurie autrichienne avec son nouveau moteur Red Bull Ford Powertrains, il est inutile de tirer des plans sur la comète. Comme cette année, il défendra les couleurs françaises aux côtés d'Esteban Ocon, pilote Haas, et Pierre Gasly, resté chez Alpine, et cette fois avec un bloc Mercedes dans le dos, Renault, motoriste mythique de la discipline, ayant décidé de se retirer, avant sans doute un énième retour dans quelques années ?

À propos de retour, la firme japonaise Honda, nouveau motoriste d'Aston Martin, effectuera le sien, et l'association du bloc japonais à la nouvelle voiture dessinée par l'ingénieur de génie Adrian Newey (ayant fait gagner Williams, McLaren et Red Bull par le passé) laisse beaucoup d'espoir et pourrait, sait-on jamais, nous permettre de voir le vétéran Fernando Alonso jouer les premiers rôles, à moins que la surprise ne vienne de Cadillac et de ses revenants Sergio Pérez et Valtteri Bottas, voire de Audi, le constructeur allemand faisant en effet (enfin ?) son arrivée dans la discipline reine, mais on suppute déjà que Mercedes aurait un certain coup d'avance, un peu comme lors de la refonte technique de 2014, ce qui pourrait sans doute aider Lando Norris et McLaren à défendre leurs titres, à moins qu'un autre jeune britannique prometteur ne se batte à son tour pour la couronne mondiale, en l'occurrence George Russell, leader de l'écurie mère.


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