BiathlonFrance

Merci pour la précision ; il est vrai que je n'avais pas souvenir d'elle en dehors du foot (que ce soit commentaires de match ou présence dans les émissions quotidiennes).

Bah, ASB a été recruté à l'époque pour ses compétences en audiovisuel (montage vidéo, régie, etc...) du temps où la chaine commençait tout juste à être accessible via la TNT et où les principaux programmes étaient des émissions d'infos sportives en continu (souvenez vous des matinales où en 30 minutes pendant le petit-déj on avait un tour complet des résultats sports de la veille). D'ailleurs la pluaprt de ses collègues de l'époque sont partis vers d'autres chaines sans forcément rester en lien avec la thématique sports : en vrac, Stéphanie Roque, Andrea Decaudin, Fabrice Boisfert, Perrine Storme, Elodie Poyade, Claire Arnoux......

De cette époque, on a à peu près juste ASB et France Pierron qui sont encore sur la chaine ; avec les restructurations de la chaines et l'acquisition de droits TV, la chaine a utilisé des ressources qui n'ont pas forcément les compétences adéquates pour le commentaire.

Bref, on se retrouve avec qqn qui voit ses missions évoluer sans que le commanditaire s'assure qu'elle possède les compétences et/ou lui fournisse les moyens de les acquérir. Bon, vu les déclas depuis sa nomination du directeur de la chaine, on comprend aisément que l'aspect économique prime pour bcp : plutôt que payer un consultant externe (Guillaume Claret), autant utiliser un salarié CDI qui est missionné sur le biathlon en hiver et fait autre chose les 6 autres mois de l'année (me semble qu'habituellement elle couvrait les compéts de foot l'été comme camérawoman).

Oui, fin je pense que les Julia/Justine ont passé l'âge de bien faire leur travail pour plaire au maître ou à la maîtresse.

Si elles n'arrivent pas à trouver la motivation pour aller chercher des médailles en championnat du monde et se construire un palmarès, c'est que le problème est tout sauf un pari exotique de la part d'un de leurs entraineurs. Je doute fortement que le problème soit la motivation ; que çà soule d'aller faire une course à Oberhof dans le vent en plein brouillard cela pourrait être compréhensible, mais là on parle des championnats du monde tout de même !

On a à faire à deux filles qui offrent zéro garantie quant à un résultat. Au départ de la course, on ne sait pas si çà va faire top5 ou 50ème et il n'existe pas de "plancher" qui ferait que même sur une course mal embarquée çà limite la casse.

Aujourd'hui elles ont un niveau totalement random mais elles sont bien capables d'aller faire doublé sur la MS et de plomber totalement le relais (ou l'inverse, ou les deux)

race to the globe F
race to the globe H

Concernant les conditions à remplir pour chaque athlète pour gagner le globe de la spécialité, l'IBU a mis en ligne un nouveau doc RACE TO THE GLOBE sur le datacenter.

Sur le classement nations, on est bien d'accord que la place brute ne reflète pas une réalité objective mais plutôt une tendance. Être 2ème ne veut pas dire être moins fort que le 1er ou plus fort que le 3ème mais plutôt qu'on fait partie des meilleures forces collectives (force collective que l'on peut voir composer de différentes manières d'ailleurs : les Norges filles par exemple qui ont plutôt un mode 2 stratosphériques + 1 désert derrière ou les Françaises plutôt en mode 4 filles qui apportent leur forte contribution à tour de rôle + 2 autres qui apportent de temps en temps les points de la 3ème).

De toute manière, lorsqu'on regarde ce classement nations, on ne remarque guère d'absurdité. Les nations qui gagnent régulièrement sont tout devant, celles qui ont un effectif moyen mais avec un biathlète top niveau (type Lisa Theresa pour l'Autriche, Fak pour la Slovénie ces dernières années ou encore Kuzmina pour les Slovaques) se maintiennent 7-12ème et celles dont les athlètes galèrent à marquer des points individuels se retrouvent au fond du classement.

Après j'imagine qu'en fin de saison, ramener le breloque de la 1ère place fait toujours plaisir à l'ensemble de l'équipe car cela démontre un travail collectif très bien fait.

Cheva est clairement incroyable.

Personne n'aurait misé sur une telle saison de retour à la compétition.

Bon, avec cette médaille mondiale, Cheva a déjà réussi sa saison de retour à la compétition.

Allez, maintenant une médaille olympique en course individuelle et un top3 au général la saison prochaine.

@Aqua :

Bien sûr que les possibles boycotts ne sont pas un argument mais amha c'est une erreur de ne pas en tenir compte et de considérer "tant pis pour ceux qui ne veulent pas venir." car cela ajoute un risque de restreindre encore plus un plateau limité. L'IBU en tant que fédé se doit de garantir la promotion de son sport en mettant tout en oeuvre et en prenant en compte tous les facteurs possibles influents sur la qualité de l'événement. Enfin, c'est mignon ton innocence à travers ton "On fait du sport, pas de la politique" parce que bon, le sport c'est de la politique un peu.

Quant à la non-participation des meilleurs canadiens, ce n'est pas tant un problème de ne pas voir le groupe CdM venir courir en IBU Cup mais plutôt un problème de voir les rares étapes hors-Europe se faire tirer une balle dans le pied en se privant d'office des meilleurs nationaux. Organiser des étapes en AmNord ou en Asie, c'est quand même pour permettre aux meilleurs biathlètes de ces pays d'avoir l'opportunité de courir à domicile. Si c'est juste pour faire des compéts pour les jeunes, autant que l'IBU mette en place une North American Cup. Vraiment, plus j'y pense, plus je comprends pas ce non-sens de faire des IBU Cup hors Europe. Puis, le fan de biathlon canadien qui peut aller voir à peu près une étape IBU de biathlon tous les 4ans, s'il paye son ticket c'est pour voir les meilleurs mondiaux...

Ça ressemble fortement à un lot de consolation : "ouais, alors on vous met qu'une seule saison en CdM mais bingo! vous aurez aussi une double-étape la saison précédente ; c'est cool, hein ?"

Sans considérations financières.

On remarque déjà qu'on aura les Mondiaux à Oberhof du 6 au 19 février puis les IBU Cup de Canmore du 20 février au 4 mars. Donc déjà, toutes les petites nations qui existent en CdM/Mondiaux grâce aux invitations ne pourront faire le déplacement car leurs biathlètes seront occupés sur les Mondiaux.

Ensuite, les Europes + les Mondiaux marquent assez souvent la fin de saison pour les équipes B des petites nations ; il n'est pas rare de voir des startlists à 70 ou moins sur les IBU Cup de fin de saison. Il n'y a qu'à regarder les listes de départs des sprints à Osrblie demain, on a seulement 23 délégations contre une 30ne et plus sur les IBU Cup précédentes. Et cette année, les startlists sont gonflées grâce à l'annulation des IBU Junior et par conséquent des quotas supplémentaires sur les IBU Cup.

Enfin, on constate déjà que le plateau est érodé sur les manches de CdM en AmNord par rapport aux plateaux sur les manches européennes (de tête, je dirais qu'on est sur du -15/-20 en comptabilisant filles+garçons) donc les fédés serrent déjà les budgets pour le circuit A, alors pour le circuit B.....

Ajouté à tout cela, on n'est pas à l'abri que certaines fédés "riches" boycottent ce déplacement en AmNord pour des raisons extra-sportives : on pense évidemment à la Russie mais quid d'une Biélorussie qui pourrait se trouver vexée de n'avoir plus d'étape à accueillir ?

Au final, autant je trouvais le truc alléchant à première vue, autant après avoir listé ces qq éléments de réflexion (sans même prendre en compte la dépense de budget supplémentaire), je pense que çà va faire des étapes tristes qui ne feront pas bonne publicité pour une manche hors-Europe. Le plateau risque probablement de se limiter à maxi 150 biathlètes d'équipes B. Les fans NordAm de biathlon ont peut être le droit à voir mieux, non ?