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Clipper,
Chez les filles?! Non, non. je peux t'assurer que Doro est LA reference du tir en biathlon, hommes ou femmes, et de loin. Elle a une technique parfaite et un mental de dingue. Quand on "décortique" en training camps, pour le tir ce sont les videos d'elle qu'on montre (et, en passant, de son pote Lukas Hofer pour la section "sortie de tapis" ou il est aussi LA reference mondiale.)
Voici un exemple du grand art de Doro Wierer:
https://www.youtube.com/watch?v=b5ihQBtCefY
Et merci à maybebi et à Anna pour leurs réponses en pages précédentes quant mes interrogations.
My pleasure! Il y a beaucoup plus a dire la-dessus (un aspect important sur lequel j'ai travaillé avec de nombreux biathlètes, surtout des "up-and-coming") mais franchement il est devenu clair pour moi que donner une perspective pro (ou parler de ce qui se passe vraiment dans le biathlon) n'est pas exactement "welcome" ici alors on en restera la.
Autrement, deux beaux relais ce samedi, super pour l'Ukraine et la Pologne n’était pas loin. Énormes differences au niveau du fartage mais bon, cela n'est pas nouveau.
clipper a écrit :Zoe876 a écrit :Quelqu’un sait pourquoi le relais féminin estonien a été disqualifié? Je n’ai pas vu la course, je ne pourrai la regarder que demain.
No lo se ...
Si tu regardes la course d'après le replay de la chaîne L'Equipe, tu n'auras pas la réponse, tant les opérateurs télé d'origine ont surtout "flashés" vers la tête de course ...
N’étant pas en France, ça n’arrivera pas, depuis cette saison il y a un géoblocage sur le site de l’Equipe TV! Je regarde le flux de l’IBU. On a les commentateurs britanniques d’Eurosport dessus, l’avantage étant qu’ils ne prennent pas parti car ils n’ont (quasi) pas d’équipe!
Pour les connaitre depuis longtemps, cette petite "explication" perfide n'est absolument pas la raison.
maybebi a écrit :Antho, pour ce qui est de perdre ou casser un baton sur le pas de tir, la règle principale (normalement 7.3.1) est simple et bien connue: la SEULE personne autorisée a te redonner un baton est un officiel...
Mais cela n'a aucune importance vu que les règlements IBU sont rarement respectés (je le vois sur pratiquement toutes les competitions.)Merci de ta réponse.
Effectivement, article 7.3.1 stipule bien ce que tu dis. Ceci dit, dans le chapitre des sanctions, rien n'est prévu pour ce cas de figure donc je suppose que c'est à l'appréciation des arbitres en fonction de la gêne occasionnée vis à vis des concurrents.Et y'a un article qui stipule que le biathlète ne doit rien laisser sur le tapis, comme l'affirme allezlesbis ? (instinctivement je dirais que non, car tous les biathlètes laissent a minima des douilles donc un tel article serait complètement inapplicable)
Je n'ai pas les docs devant moi mais je confirme qu'allezlesbis a raison, NORMALEMENT il est strictement interdit de laisser ton matos sur le pas de tir, meme une bricole comme tes lunettes, un baton, un bandeau, etc. (Ce n'est pas applicable aux douilles... imagine le bordel si les biathlètes devaient les ramasser LOL.) NORMALEMENT tu t’arrêtes, tu retournes ramasser la bricole et tu repars, le tout sans ralentir ou mettre en danger les autres concurrents.
Si le problème est avec cara ou baton le règlement est clair, tu as l'obligation de faire appel a un officiel du pas de tir, qui a lui l'obligation d’être vigilant et de répondre très vite a ton signe de détresse.
Antho, pour ce qui est de perdre ou casser un baton sur le pas de tir, la règle principale (normalement 7.3.1) est simple et bien connue: la SEULE personne autorisée a te redonner un baton est un officiel...
Mais cela n'a aucune importance vu que les règlements IBU sont rarement respectés (je le vois sur pratiquement toutes les competitions.)
par contre pour Van Essa c'est différent ( i'm sorry ) elle a fait sa course avec ses références et la fin elle a tout donné et elle y était "presque" arrivée .......... vers la fin elle avais juste 0.6" de retard
Pour l'anecdote, Nessy a probablement fait la course de sa vie mais on avait quand meme pas mal l'impression que ses skis glissaient bien mieux que ceux de Doro (pas la premiere fois pour Team Italy sur ces CM mais bon, il n'est pas rare que le Home Team ne soit pas celui qui a le tout meilleur fartage), surtout vers la fin. Par contre Doro s'est battue comme une lionne, en plus elle connait la piste comme sa poche. Dans le secteur ou j’étais elle reprenait 2 a 3 secondes rien que sur ses trajectoires, c’était vraiment du beau travail. Tout a la fin elle a reperdu un peu lors de ce petit incident ou elle essayait de faire l’intérieur a une fille qui ne l'avait pas entendue arriver, puis sur la relance qui a suivi mais au final il y avait un écart au chrono et la meilleure a gagné. J'en suis content aussi parce qu'en cas d' égalité ou pire, l'Italie aurait certainement fait réclamation (pas le genre de truc dont on a besoin en ce moment.)
Autrement, Lisa est méconnaissable, elle faisait peine a voir...
Milena (Милена Тодорова) est nee a Troyan en Bulgarie.
Comme je l'ai dit plus tot, elle fait jaser de plus en plus dans le paddock lors de ces CM a Anterselva (sans ce petit souci lors de son premier debout sur ce 15km il était evident qu'elle était tout pres du podium... Son tir est perfectible mais déjà remarquablement stable.) Comme d'autres collègues je pense qu'elle a de grandes chances de devenir une des futures locomotives du biathlon, comme d'ailleurs la jeune Amy Baserga (Switzerland.)
A noter que toutes deux évoluent dans des équipes aux budgets et moyens dérisoires en comparaison avec les nations riches.
Je suis tombé sur ce vieil article par hasard où j'ai appris que le "carabinier" d'Emilien Jacquelin est Clément Jacquelin, son grand frère.
De Bjoerndalen à Fourcade, Clément Jacquelin est le carabinier des meilleurs biathlètes du monde
Oui, Clément est très a l’écoute de ses clients et il produit du super matos depuis plusieurs années, certains (dont moi, ha!) disent d'ailleurs que c'est le meilleur au monde.
Sur ton autre question, la course était vraiment superbe. A cause de ses choix de prépa Johannes n'est pas a 100% mais bon, il avait des super skis et meme s'il a un peu raté sa contre-attaque dans le dernier kilomètre, on a tous vu qu'Emilien était simplement plus saignant que lui sur cette course (JTB l'a reconnu volontiers, c'est un gars qui a une sportivité exemplaire, vraiment un modèle pour tous les jeunes biathlètes.)
Autrement une qui fait jaser c'est la jeune Todorova. Le consensus semble être qu'avec Amy Baserga elles ont de grandes chances de devenir les futures locomotives du biathlon féminin.
Un grand bravo a Emilien pour ce magnifique titre de CM en poursuite. Comme souvent il a parié gros, mais cette fois-ci ca a marché !
ps : Arrête de te la péter, monsieur Je-sais-tout-sur-tout-je-suis-le-meilleur-les-autres-sont-tous-nuls.
Clairement avoir l'opinion d'un pro te dérange et ce n'est pas la premiere fois que tu balances des insultes a mon égard, ce qui je croyais n’était pas permis ici. Perso je n'ai jamais exprimé que mon opinion professionnelle sur ce forum, alors...
Pourquoi cette haine?!
(Je pose la question au 32 10)
Un complexe d'infériorité?
Une méchante colique?
Ou alors simplement parce que tu t'appelles Monsieur HATE?
Ce n'est pas une nouveauté que les Français ne parlent pas très bien l'anglais en général.
Après, le français et l'anglais sont assez éloignés au niveau de l'accent et du rythme, cela n'aide pas non plus.
Et puis, il n'y a pas de mystère : si tu ne pratiques pas, tu ne progresses pas. Si leur seule occasion de pratiquer, c'est quand ils font un podium, c'est pas tous les jours non plus.
Quant aux applis, il n'y a pas assez d'une carrière de biathlètes pour devenir bilingue avec ces outils.
Tu as raison dans le sens ou en fait ces deux langues, que je parle couramment, sont éloignées et meme plus que tu le penses puisque leurs racines sont en fait très différentes (parler un français parfait est aussi difficile pour an anglais ou un américain que l'inverse! J'en parle en connaissance de cause puisqu'a une époque j'avais été engagé par le gouvernement pour traduire des docs officiels qui furent ensuite utilisés dans tout l'hexagone, donc pas droit a l'erreur...) Ceci dit, ici l'attente n'est pas du tout ce genre de perfection mais tout simplement un effort minimal pour ne pas se couvrir, ainsi que son pays, de ridicule (genre "ayamme faukuss".) C'est le genre de professionnalisme de base que les jeunes qui adorent leurs idoles vont automatiquement répéter, ca "tire vers le haut" donc c'est très important - pourquoi faire dans la médiocrité quand on peut faire au moins dans la moyenne?! Cela démontre aussi du respect pour des volontaires comme allezlesbis qui font un travail fantastique (et non payé) dans les clubs, le genre de travail qui, pour être franc, est fait par des amateurs mais démontre souvent du vrai professionnalisme.
Tu te trompes sur les "occasions de pratiquer" simplement parce que sur les pistes ou tout le monde se côtoie pendant 5 mois et souvent plus, l'anglais est LA langue commune. Donc sauf si tu sais d'avance que le/la biathlète avec qui tu desires communiquer vient d'une region qui parle aussi ta langue (on entend surtout de l'allemand et du russe dans ce contexte) tu n'as pas d'autre choix que de parler anglais. Et si tu as besoin d'un peu d'aide pour démarrer, tu peux toujours compter sur une Claire Egan ou les soeurs Gasparin qui parlent toutes 5 langues (6 pour Selina!)
Pour ce qui es du vieux mythe sur la carrière de biathlète, il a la vie dure sur internet... En réalité, dans les nations riches on est "au boulot" seulement 5 a 7 heures par jour (plus souvent 5 que 7) avec de nombreuses journées entières passées dans les transports de compet a compet. Sur une saison ca laisse un nombre énorme d'heures libres, ce qui explique le nombre énorme d'heures passées par les biathlètes, surtout les plus jeunes, sur les jeux videos ou a "surfer le net." Avec les applis et un minimum de gestion de ton temps libre tu peux donc facilement apprendre a parler les bases d'une langue (rythme et accent compris!) en quelques mois, il y a d'ailleurs des biathlètes qui travaillent leurs etudes supérieures toute l’année, y compris en pleine saison (Davidová par exemple.)
maybebi a écrit :Goldbergstein a écrit :Personnellement les gens qui s'imposent les conférences de presse j'appelle ça des masochistes, surtout si c'est pour se plaindre du peu d'intérêt de la chose par la suite
1) Faire son travail n'est pas du masochisme, en tout cas pas pour moi.
2) Ce que tu n'as absolument pas saisi c'est que cette PC fut, comme toujours, aussi retransmise dans le monde entier et a donné une image vraiment extrêmement negative du biathlon, a un moment ou notre sport a un besoin plus qu'urgent de validation et de reconnaissance. En plein CM, les épreuves de loin les plus médiatisées de la saison et en plus un samedi, a la fois l'IBU et les 3 biathlètes presents ont démontré, pour les raisons que j'ai expliquées, un manque de professionnalisme qui fait du mal a notre sport. NOT GOOD.Au sujet des remarques sur l’anglais de QFM et MF... Ils sont sélectionnés car ils sont bons en biathlon et pas pour leur niveau d’anglais, non? Personnellement je suis bonne en langues mais incapable de fabriquer une carabine ou faire du biathlon. Chacun son truc!
Sauf que c'est une situation 100% différente lorsque l'on est en équipe nationale et que l'on représente son pays sur la scene mondiale.
La triste réalité est qu'a part une exception, l'EDF est la risée de la famille du biathlon pour ce qui est de la prononciation de l'anglais, qui je le rappelle est LA langue officielle de ce sport. C'est un manque de professionnalisme basique et franchement il est préférable d'entendre un(e) biathlète parler dans sa langue plutôt que de ridiculiser son pays.
La toute dernière des (très nombreuses et bien tristes) anecdotes que j'ai accumulées au fil des années remonte a la PC d'hier, que j’étais aller voir avec un collègue étranger qui parle très bien l'anglais mais pas du tout le français. Quand Quentin a commencé a répondre, mon pote m'a vite glissé dans l'oreille "WHAT language is he speaking?!" Et non, il ne blaguait meme pas... alors je me suis mis a retraduire pour lui en anglais compréhensible. Pareil pour Martin qui parle le meme Franglais de basse-cour, juste un peu plus vite.
Le plus lamentable dans tout cela, c'est que parler a peu pres correctement quelques centaines de phrases dans une langue étrangère est devenu incroyablement facile. Il y a une flopée d'applis qui sont très bien faites, il suffit de répéter des mots puis des phrases, a son propre rythme (et c'est pas comme si nos biathlètes n'avaient pas de smartphone, ou aucun temps libre...)
maybebi a écrit :Deux mots pour décrire cette Press Conference du sprint hommes: EXCRUCIATINGLY PAINFUL.
Je ne savais plus ce qu'il y avait de pire, entre le refus de Dopinov de s'exprimer en Anglais, ses déflexions vaseuses ajoutées a celles de la traductrice Russe, le Frangliche épouvantable de Quentin et Martin, le manque de preparation technique d' IBU sur des choses simples comme la disponibilité des micros, etc. Bref, un vrai supplice !Personnellement les gens qui s'imposent les conférences de presse j'appelle ça des masochistes, surtout si c'est pour se plaindre du peu d'intérêt de la chose par la suite
1) Faire son travail n'est pas du masochisme, en tout cas pas pour moi.
2) Ce que tu n'as absolument pas saisi c'est que cette PC fut, comme toujours, aussi retransmise dans le monde entier et a donné une image vraiment extrêmement negative du biathlon, a un moment ou notre sport a un besoin plus qu'urgent de validation et de reconnaissance. En plein CM, les épreuves de loin les plus médiatisées de la saison et en plus un samedi, a la fois l'IBU et les 3 biathlètes presents ont démontré, pour les raisons que j'ai expliquées, un manque de professionnalisme qui fait du mal a notre sport. NOT GOOD.
Ok mais quel lien avec l’interprète? Désolée mais c’est mon métier et ma déformation professionnelle fait que la façon dont le public perçoit tout ça m’intéresse. Je ne comprends toujours pas votre remarque à son sujet.
Ils sont tous sous ordres stricts d’être aussi évasifs que possible sur le dopage. Quand j'en parle avec des amis et collègues Russes, ce n'est jamais en intérieur mais toujours dehors (et souvent en dehors des pistes... c'est quelque chose que je comprends et respecte.)
maybebi a écrit :Deux mots pour décrire cette Press Conference du sprint hommes: EXCRUCIATINGLY PAINFUL.
Je ne savais plus ce qu'il y avait de pire, entre le refus de Dopinov de s'exprimer en Anglais, ses déflexions vaseuses ajoutées a celles de la traductrice Russe, le Frangliche épouvantable de Quentin et Martin, le manque de preparation technique d' IBU sur des choses simples comme la disponibilité des micros, etc. Bref, un vrai supplice !On s’éloigne du sujet mais j’ai du mal à comprendre votre remarque au sujet la traductrice (ou plutôt interprète)?
C'est une question complexe mais en vitesse, tout le monde sait que les Russes fonctionnent toujours sous le vieux système... ou tu te soumets strictement aux ordres des sbires de Poutine (y compris se doper.) Sinon toi et ta famille risquent de t'exposer a des consequences qui peuvent être très lourdes.
avec un peu plus de ressources elle aurais pu créer la GRANDE sensation comme son ancien coéquipier Lowell Bayley a Hochfilzen en 2017
Bien vu Ilcan, et tout a fait exact car Team USA a des moyens microscopiques en comparaison avec les nations riches (du biathlon) qui résultent souvent en de gros handicaps rien que sur le fartage, mais CHUUUUT... c'est un sujet tabou !
Susan a d'autres choses en commun avec Lowell, dont par exemple le choix d'avoir acquis leurs propres maisons sur leurs terres de jeunesse.
Deux mots pour décrire cette Press Conference du sprint hommes: EXCRUCIATINGLY PAINFUL.
Je ne savais plus ce qu'il y avait de pire, entre le refus de Dopinov de s'exprimer en Anglais, ses déflexions vaseuses ajoutées a celles de la traductrice Russe, le Frangliche épouvantable de Quentin et Martin, le manque de preparation technique d' IBU sur des choses simples comme la disponibilité des micros, etc. Bref, un vrai supplice !
Le fait marquant du sprint féminin c'est le nombre de fautes au tir :
273 sur 1010, soit 27% => score moyen/biathlète : 7,3/10
couché : 129 sur 505 (25,5%)
debout : 144 sur 505 (28,5 %)…qui a concerné toutes les favorites (sauf une, j'y reviendrai), qui ont donc perdu leurs illusions sur l'anneau de pénalité : certaines à 3 ou 4 fautes ou plus. Les "rivales" italiennes avec seulement deux erreurs limitent la casse et figurent dans le top dix, ainsi que Herrmann (3 f.) la plus forte sur les skis qui termine proche du podium. Nos deux meilleures chances françaises (Ju & Ju) sur le papier n'échappent pas à la règle (4 fautes), et pour Nanasse et Célia, 2 fautes ça passe pour faire le top 20, mais c'est trop pour espérer mieux.
…ce qui a ouvert la porte pour un gros résultat à celles qui ont bien tiré (les 4 premières n'ont pas plus d'une faute).
Il y a 4 sans faute au tir seulement (101 biathlètes, donc 4%).
Trois d'entre elles entrent dans le top 11, dont une fait top 2 et manque la victoire pour moins de 7 secondes.Seule Marte Olsbu Roeiseland a répondu présente, et... validé son choix de se désintéresser du général pour tout miser sur les mondiaux ! Elle compte en effet déjà deux titres en deux épreuves, et a pris une belle option pour une troisième médaille dimanche…
Les deux autres places sur le podium sont prises par la 38ème au général (avant la course), Suzanne Dunklee, pour l'argent, et la 29ème, Lucie Charvatova, pour le bronze.
Meilleur résultat égalé pour la méritante Américaine, dauphine pour la troisième fois, et deuxième médaille d'argent aux mondiaux après celle de la mass-start en 2017. On peut dire qu'elle "choisit" bien ses courses !
Quant à la Tchèque, il s'agit de son premier podium (et ça fait déjà deux médailles pour la Tchéquie, mine de rien…). Elle avait déjà fait cinquième du sprint d'Hochfilzen il y a quatre ans et… sixième de ce même sprint en début de saison (saison qui est partie pour être sa meilleure en Coupe du monde, elle est remonté au 23ème rang). Si en relais elle a un vrai souci avec son tir (voir sur son topic), individuellement ce n'est pas le cas. Elle est notamment performante sur les sprints (actuellement 8ème du classement), s'appuyant sur son principal atout au tir : la vitesse. Elle est en effet dans cet exercice l'une des plus rapides du circuit (à Anthloz elle n'est devancée que par Preuß et Bankes d'une seconde), et c'est peut-être grâce à ça qu'elle parvient à devancer Pidhrouchna pour le podium !
Dans les meilleures performances, j'ai noté… :
-> Ivona Filakova 9ème, c'est le second top 10 de sa carrière, "best of" égalé.
-> Aita, la "numéro un" actuelle des soeurs Gasparin (!), 10ème avec un magnifique san faute au tir, qui vient juste d'aligner les trois meilleurs résultats individuels de toute sa carrière depuis Pokljuka (9ème de l'individuel puis 16ème de la mass-start). Ses progrès déjà grandement bénéfiques pour le relais suisse, commencent à porter leur fruits sur le plan personnel. Il me semble (à vérifier) que depuis le début de la saison elle a déjà marqué plus de points en Coupe du monde que sur l'ensemble des saisons précédentes depuis ses débuts en décembre 2013 au Grand-Bornand.
-> Elvira Öberg, 13ème, signe un troisième top 20, toute proche de son best of (12ème du sprint d'Östersund)
-> Milena Todorova, 27ème (son premier top 30 en CdM), récente triple médaillée (individuel-Sprint-Poursuite) aux mondiaux junior à Lenzerheide.
-> Regina Oja, 30ème (son troisième top 30), récemment 2ème du relais simple mixte de Pokljuka avec René Zahkna (résultat historique pour l'Estonie)
-> La Chinoise Fanqi Meng (21 ans), quatrième 10/10 de la course, 39ème. Elle marque ses deux premiers points en Coupe du monde.
…et dans les pires, deux Norvégiennes :
-> Eckhoff, 59ème avec six fautes au tir, ou le retour de la "Tiril d'avant". C'est un coup d'arrêt pour le classement général... qui risque de lui échapper par manque de régularité. À voir comment va-t-elle réagir ?
-> Tandrevold, 57ème qui a fait un impressionnant "quatre à la suite" au tir debout pour un "biathlon pas pour un champion". Elle semble accuser le coup. Elle a démarré la saison au top, et se trouve sur la pente descendante depuis…
Seront-elles au départ de la poursuite ?
Belle analyse m9 !
Quelques autres petites observations, en vitesse:
- Vents pas très forts mais super changeants, un peu comme a Soldier Hollow, sur ce sprint, d'ou seulement ces 4 super 10/10 sur 101 biathlètes. En plus la piste s'est dégradée assez vite, avec ce genre de lustrages vicieux qui sont difficiles a négocier et te rendent la vie vraiment pénible sur les skis.
- Meme si Hanna Oeberg a pas mal planté sa course, Elvira termine devant sa grande sœur, ce qu'on reverra sans doute assez souvent. Elvira c'est un gros talent qui me rappelle un peu Laura Dahlmeier, qui avait déjà aussi cette maturité incroyable au meme age.
- Gros coup de booster pour Team USA Biathlon grace a cette superbe médaille d'argent pour Susan (pas Suzanne...) Dunklee. Difficile de ne pas noter aussi qu'avec le dossard de Marte, mais surtout avec ses skis, elle finissait en or.
- Dans la petite famille du biathlon personne n'est surpris par ce qui se passe dans l’équipe feminine Suisse. Leurs super progrès sont simplement le résultat du boulot fantastique effectué par Sandra Flunger, niece du grand Alfred Eder, ex-coach de Simon, etc. Of course la France pourrait faire pareil, ou mieux, avec pas moins de 3 ex-championnes de niveau mondial qui pourraient entraîner l’équipe feminine, mais bon... bref.
- Lucie Charvatova a un profil similaire a Celia Aymonier, sauf que Lucie, elle, a bossé dur derriere la cara pour developer un tir engagé et rapide (parfois trop, mais bon, c'est le biathlon !)
Gillou a écrit :Si cela vous intéresse de gagner un dossard jaune : https://www.biathlonworld.com/news/deta … fan-survey
Merci mais je ne comprends pas deux questions
17. What is your understanding of what National Biathlon Unions do?
On le traduirait comment ? "Comment comprenez-vous ce que font les fédérations nationales" ?
En gros oui. Tu noteras que les dirigeants d'IBU auraient très facilement pu demander a leur staff de publier ce sondage en, disons, 4 a 6 langues supplémentaires. En cas de problèmes, le dit staff aurait très facilement trouvé des "translation helpers" (dont moi) qui se seraient fait un plaisir de donner un coup de main. Bien évidemment, du coup le sondage serait devenu vraiment significatif ! Eh ben non...
(ce n'est pas pour rien qu'entre nous on les appelle "biathlon's dinosaurs.")
Deux MS magnifiques ce dimanche a Pokljuka sur des pistes qui sont maintenant les meilleures du circuit, ou pas loin. Bravo a cette nation aux ressources très limitées pour les améliorations formidables qu'ils ont faites. Et je retiens aussi cette superbe 4e place de Monika Hojnish-Starega, comme souvent elle a tiré super bien mais je ne l'avais jamais vue skier aussi vite (cela, pour rappel, en dépit d'un budget fartage pour sa nation qui est un infime pourcentage de celui des nations riches du biathlon.)