BiathlonFrance

Meilleur temps de ski sur les relais 2 et 3 (plus difficile de comparer avec les relais 1 et 4), avec plus de 10 secondes d'avance sur la concurrence.

A noter que les carabinieri sont un peu plus matinaux que leurs homologues français : on n'aurait pas pu en France commencer une perquisition avant 6h00 du matin, hormis si la perquisition se fait dans le cadre d'une affaire de terrorisme ou de crime organisé et ce sous certaines conditions.

Je n'aime pas du tout... y compris après cette course que certains estiment avoir redonné de l'attrait pour le format

Cela fait un moment que les Autrichiens avaient des résultats moins brillants. Notamment, Julian Eberhard n'a pour l'instant pas les résultats que l'on aurait pu espérer au regard du potentiel qu'il a parfois pu montrer. Cela doit leur mettre un peu de baume au cœur.

J'ai tendance à penser que Johannes n'a pas complètement forcé sur le dernier tour, mais qu'il n'a pas forcément lâché tant de secondes que cela par rapport au temps qu'il aurait fait en forçant. Actuellement, et d'autant plus sur un 20 km, il n'a pas tant de marge que cela... voire pas du tout, selon la glisse, le profil de la piste, la forme du jour, etc. En revanche, ce qui pourrait jouer en sa faveur sur cette fin de championnats, ceux-ci étant toujours usant mentalement et physiquement, c'est son impasse réalisée en janvier. A voir quel sera son temps de ski sur la mass start comparé à un Quentin Fillon-Maillet par exemple.

ski-nordique fait dans le sensationnalisme et l'attrape-clics. Qui vivra verra.

Certain(e)s arrivent à passer outre la pression quand d'autres se la prennent en pleine tête. Qui plus est, Dorothea Wierer a déjà un titre de championne du monde, un gros globe de cristal... et 29 ans. Quand bien même elle serait ratée sur ces championnats, elle a déjà un palmarès que l'on ne pourra pas lui retirer. Avant son titre de l'an dernier, Dorothea Wierer  n'avait d'ailleurs pas fait de grosses performances sur les épreuves individuelles en championnats du monde ou jeux olympiques. Des 6ème ou 7ème places. Rien de scandaleux, mais pas de performances éclatantes.

A titre de comparaisons, Justine Braisaz et Julia Simon, étant les deux français les mieux placées au classement de la coupe du monde, ont 23 ans... La première a 2 victoires en coupe du monde et la seconde 2 podiums en coupe du monde ! Il est vrai que Justine commence à avoir un palmarès un peu plus conséquent, avec notamment une médaille de bronze en championnat du monde. Il y en a certains - je ne parle pas pour toi ilcanzese - qui ont tendance à présumer des chances de médailles de nos françaises. Surtout que l'on sait depuis un moment que ce ne sont pas des assurances-tous-risques au tir, avec des pourcentages autour de 75 % au tir (81 % pour Anaïs Bescond). Bref, on a le droit de rêver, car la médaille ou le titre ne sont pas impossibles.  En revanche, on ne peut pas dire que la probabilité de les voir sur le podium soit des plus hautes.

On aurait par exemple pu s'attendre à de superbes résultats de Tiril Eckhoff, qui a pourtant déjà un sacré palmarès et un titre sur le relais mixte... mais elle s'est bien ratée sur son sprint et a fait une poursuite potable.

Je n'ai peut-être pas été très clair. Lequel des 4 biathlètes français ayant couru le sprint et la poursuite laisserait alors sa place pour que Claude puisse courir l'individuel ?

D'une part ! Et d'autre part, à quel titre devraient-ils parler en anglais ? Plutôt qu'en français, en allemand, en russe ou en norvégien ? Alors que la grande majorité des sportifs, membres des encadrements et institutionnels de l'IBU - ou encore des financeurs - ne sont pas anglophones de naissance... Je dis cela en utilisant l'anglais plus de la moitié du temps dans mon travail, et ce pour des bonnes raisons. En l'occurrence, les Russes ont bien raison de ne pas s'exprimer en anglais s'ils ne le souhaitent pas ou s'ils ne le sentent pas.

Euh oui !

La dernière relayeuse russe, Anastasia Shevchenko, semble avoir eu un problème avec sa visée sur son debout. J'imagine que de la neige a dû se coincer dedans. Sans cela, pas évident que Paula Botet s'en serait sortie aux skis face à la russe. M'enfin, on prend ! Bravo à elles.